Avant de quitter définitivement le Sénégal, je souhaitais aller faire un tour dans un grand marché de Dakar.
Suite à la visite de Lyne et de Cynthia lors de notre escapade dans la réserve de Bandia (voir le beau montage photos confectionné par Lyne au : www.youtube.com/watch?v=-6X0OS0WRzY), j’ai décidé de partir avec mon grand garçon raccompagner Lyne chez elle à Dakar en taxi-brousse.
Nous sommes allés souper dans un agréable petit resto près de son domicile accompagnées de Jean-Marc son voisin.
Tôt le lendemain matin, Anthony et moi sommes allés marchander quelques souvenirs. Je suis très fière de toutes mes négociations!!
Pour le retour, nous décidons de payer 6 places sur 7 dans notre taxi-brousse afin de pouvoir partir plus rapidement et de ne pas être « squeezés » pendant tout le trajet. L’unique personne que nous avons fait monter était un jeune homme super intéressant et sympathique avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir à discuter.
À notre retour à Saly, il était temps de commencer à se préparer pour le grand départ. Les jours ont passé rapidement et lundi matin, nous nous retrouvons dans un taxi en direction de Dakar. Par la fenêtre, je contemplais, pour une dernière fois, les villages sénégalais qui défilaient. Tout était tellement différent de ce que je ressentais à notre arrivée. En septembre, Dakar était pour moi une ville pauvre et insalubre, mais aujourd’hui, je reconnais que c’est une grande ville pleine de diversités. Tout au long du trajet, tout le monde était bien silencieux. Chacun revivait, à sa façon, des événements, des moments, des images de notre passage en Afrique. Nous étions tous les quatre paisibles et prêts à passer à une autre étape de ce grand voyage.
Les quelques heures d’attentes dans ce petit aéroport ont passé relativement vite. Contrairement à notre arrivée, nous étions calmes, sans aucun stress et les enfants étaient totalement libres de se promener d’une petite boutique à l’autre. Le paysage extérieur ne me semblait plus aussi hostile que ce que je regardais le 11 septembre 2011.
L’avion décolla avec un minimum d’une heure de retard dû à des bris d’ordinateurs. Nous quittons ce continent comme nous l’avons vécu, avec des pépins à surmonter. C’était presque amusant.
J’ai promis, avec sincérité, à tant de personnes que je reviendrai les voir…